Le monument commémoratif au camp du Sablou

Durant la seconde guerre mondiale, la politique répressive de la IIIe République envers les opposants politiques jugés indésirables, entraîne la création de centres de séjour surveillés. Le camp du château du Sablou fonctionne ainsi à Fanlac durant l'année 1940. Entre 300 et 400 détenus y sont internés.

En 1939, le gouvernement Daladier, décide que "les individus dangereux pour la défense nationale ou pour la sécurité publique peuvent être internés". Les principaux visés sont les communistes et les ressortissants de pays ennemis. Ces derniers sont arrêtés à titre préventif et sans jugement, emprisonnés.

Selon Jacques Lagrange, historien, la propriété du Sablou, "cachée dans le forêt Barade est un endroit sûr pour parquer des détenus sans éveiller curiosité et soupçons.

 

Le 30 décembre 1940, le camp du Sablou ferme et les internés sont transférés dans un autre camp en Haute Vienne.

Lors de l'installation de la stèle commémorative, le texte inscrit est sujet de polémiques. Tout d'abord le terme de "déportés politiques" est jugé inexact par certains. Ensuite, les autonomistes alsaciens, lorrains et luxembourgeois également présents au camp du Sablou, n'y sont pas mentionnés. Enfin, le statut de résistant peut porter à confusion, par rapport aux résistants actifs après l'armistice de 1940 et jusqu'à la libération de 1945.